Selon le rapport d’Ookla “5G in North Africa 2025”, l’Algérie prépare le lancement commercial de la 5G pour le troisième trimestre 2025. Les données d’Ookla montrent déjà une présence technique de la 5G à Alger : les cartes de puissance du signal (RSRP) indiquent des zones actives dès le quatrième trimestre 2024, avec une intensification au deuxième trimestre 2025.
Notons que le 3 juillet 2025, les autorités ont attribué à titre provisoire les licences 5G aux trois principaux opérateurs : Mobilis, Djezzy et Ooredoo, chacun recevant 100 MHz dans la bande 3,5 GHz.
Lors de la cérémonie, présidée par le ministre des Postes et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, ce dernier a souligné que la 5G n’est pas seulement une technologie, mais « une infrastructure, une dynamique économique et une vision nationale qui accélère l’innovation et donne les moyens à notre jeunesse ». Il a insisté sur le rôle de la 5G dans la modernisation de l’éducation, de la santé, de la mobilité et de la sécurité, ainsi que dans le développement des villes intelligentes, de l’IA et de l’Internet des objets.
L’ARPCE a précisé que le déploiement se fera de manière progressive, en commençant par huit wilayas stratégiques : Alger, Oran, Constantine, Sétif, Skikda, Ouargla, Tlemcen et Blida. Cette phase initiale servira de pilote pour tester les infrastructures, préparer les usages commerciaux et évaluer la qualité de service.
Avant l’arrivée de la 5G, l’Algérie bénéficiait déjà d’une couverture étendue : 98,5 % en 2G, 98,2 % en 3G et 90,4 % en 4G selon l’UIT (2023).
Avec la 5G, le pays entend accélérer la transition numérique, renforcer son économie digitale et améliorer l’accès aux services pour la population.
W.N & IA
