
Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et l’UIT, l’agence des Nations Unies pour les technologies numériques, intensifient leurs efforts avec leurs partenaires au Tchad et dans d’autres pays accueillant des réfugiés afin de garantir que des millions de personnes déplacées de force et les communautés locales soient connectées d’ici 2030.
Clôturant vendredi une visite conjointe de deux jours au Tchad, la Secrétaire générale de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin, le Président de la Fondation GSMA Mobile pour le développement, John Giusti, et la Haut-Commissaire adjointe du HCR, Kelly T. Clements, ont pu constater de visu comment la connectivité transforme la vie des communautés vulnérables. Partout dans le pays, des réfugiés soudanais et des Tchadiens utilisent les outils numériques pour accéder à l’éducation, aux services financiers et aux soins de santé, progressant ainsi vers une plus grande stabilité et une plus grande autonomie.
Au Tchad, les partenaires se sont efforcés de consolider le cadre réglementaire et infrastructurel nécessaire à l’expansion de l’ initiative « Connectivité pour les réfugiés » (CfR). Lancée en 2023 lors du Forum mondial sur les réfugiés, cette initiative s’était engagée à mobiliser des ressources afin que toutes les principales zones d’accueil de réfugiés bénéficient d’une connectivité accessible et abordable d’ici 2030. Elle est devenue un partenariat public-privé actif dans des pays comme le Tchad, l’Éthiopie, l’Ouganda, la Mauritanie, l’Égypte et le Rwanda. Chaque programme est adapté aux besoins locaux, en recensant les communautés les plus vulnérables afin d’améliorer la connectivité.
« Au Tchad, nous avons constaté de visu comment la connectivité peut redonner dignité et espoir aux personnes déplacées et aux communautés d’accueil », a déclaré Bogdan-Martin de l’UIT. « L’initiative Connectivité pour les réfugiés ouvre la voie à des opportunités numériques dans des régions où l’accès à Internet est vital, et non un luxe. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons agir et étendre cet accès vital afin que personne ne soit laissé pour compte. »
« Trop de gens perçoivent les réfugiés comme des victimes passives, mais au Tchad, nous avons constaté leur volonté de créer des liens, d’apprendre et d’améliorer leurs conditions de vie et leurs perspectives d’avenir », a déclaré M. Clements, du HCR. « Notre objectif est ambitieux : mettre en relation 20 millions de personnes déplacées de force et leurs familles d’accueil d’ici 2030. Nous avons changé de cap et commençons à obtenir des résultats qui contribueront à bâtir des communautés résilientes et inclusives. Mais nous devons poursuivre nos efforts. »
Source : Communiqué