En bref

La Chine veut bâtir un hub technologique en Afrique du Sud à la façon “Silicon Valley”

Plusieurs médias, ont rapporté recemment que la Chine prévoit d’investir 10 milliards de dollars en Afrique du Sud sur cinq ans afin de développer les infrastructures et ériger un vaste parc technologique présenté comme la future « Silicon Valley » du continent. L’annonce aurait été faite lors de la Commission binationale Afrique du Sud–Chine, co-présidée par le président Cyril Ramaphosa et le vice-président chinois Han Zheng .

Le projet, qui s’inscrit dans le cadre des relations économiques sino-sud-africaines (55 milliards $ d’échanges commerciaux en 2024), vise à soutenir la Vision 2030 de Pretoria et à répondre à un chômage des jeunes supérieur à 45 %. « Ce partenariat créera des opportunités pour nos jeunes dans les secteurs d’avenir », a affirmé Ramaphosa .

Cependant, aucune source officielle gouvernementale – ni du côté sud-africain ni du côté chinois – n’a publié à ce jour de communiqué confirmant les détails exacts de cet engagement. Un site de fact-checking africain a même qualifié certaines affirmations relayées par les médias de trompeuses ou exagérées, précisant que les fonds pourraient concerner plus largement des projets industriels et d’infrastructure, sans mention explicite d’un hub technologique unique .

Si ce financement se concrétise, il permettrait à l’Afrique du Sud (PIB : 419 milliards $) de renforcer sa place dans l’innovation numérique, en rivalisant avec des pôles déjà établis comme le “Silicon Savannah” du Kenya ou l’Innovation City de Kigali. Mais de sérieux défis persistent : pannes d’électricité récurrentes, lourdeurs réglementaires et incertitudes sur la gouvernance.

Ce projet illustre en tout cas la volonté de Pékin d’accroître son influence dans l’économie numérique africaine, tandis que Pretoria cherche à s’imposer comme leader digital continental.

Walid Naffati & IA

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