
Le Royaume d’Eswatini s’apprête à devenir, cette année, le centre des discussions africaines sur les paiements numériques inclusifs. La Banque centrale d’Eswatini a annoncé qu’elle accueillera le lancement de la troisième édition du rapport SIIPS 2025 (State of Inclusive Instant Payment Systems), produit par AfricaNenda avec le soutien de ses partenaires, la Commission économique pour l’Afrique (UNECA) et la Banque mondiale.
Dans un message vidéo, le Gouverneur de la Banque centrale d’Eswatini a exprimé la fierté du pays d’abriter cet événement continental, soulignant que cette initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale d’innovation financière et de modernisation des systèmes de paiement.
« L’Eswatini est engagée à faire progresser l’inclusion financière numérique et les systèmes de paiement modernes, afin de promouvoir une finance accessible à tous les citoyens », a-t-il déclaré.
Le rapport SIIPS 2025 fournit des analyses et recommandations essentielles pour le développement d’un écosystème de paiement instantané efficace, sûr et inclusif sur le continent africain. Il constitue une référence pour les banques centrales, les Fintechs, les partenaires de développement et les décideurs politiques souhaitant accélérer la transformation numérique du secteur financier africain.
Le Gouverneur a également lancé un appel à l’action, invitant l’ensemble des acteurs du secteur à s’inscrire au lancement virtuel et à télécharger le rapport dès sa publication, afin de « participer au mouvement de transformation des paiements en Afrique ».
En amont du lancement, AfricaNenda a publié un teaser vidéo présenté par Sabine F. Mensah, Directrice exécutive adjointe de l’organisation, qui met en avant les enjeux clés du rapport. Elle y pose plusieurs questions centrales :
« Combien de systèmes de paiement instantané sont aujourd’hui opérationnels en Afrique ? Sont-ils interopérables et inclusifs ? Quelles sont les meilleures pratiques issues du marché africain ? »
Elle invite le public à rejoindre le lancement du rapport en novembre en Eswatini, soulignant que « le paysage a considérablement évolué ».
Walid Naffati & IA