L'actuTHD

La BAD financera et assistera la Tunisie dans le lancement d’un site d’Open Data

La BAD financera et assistera la Tunisie dans le lancement d’un site pour L’Open Data

La Banque africaine de développement (BAD) financera la création d’une plateforme Internet dédiée à l’Open Data en Tunisie. Le programme de plates-formes Open Data fait partie de l’initiative «Autoroutes de l’information», qu’a récemment lancée la BAD afin d’améliorer, de manière notable, la gestion et la diffusion des données en Afrique. Les travaux se poursuivent afin de compléter et d’étendre ces plates-formes à l’ensemble des pays africains d’ici juillet 2013.

La BAD financera et assistera la Tunisie dans le lancement d’un site pour L’Open DataLa Banque africaine de développement (BAD) financera la création d’une plateforme Internet dédiée à l’Open Data en Tunisie. Le programme de plates-formes Open Data fait partie de l’initiative «Autoroutes de l’information», qu’a récemment lancée la BAD afin d’améliorer, de manière notable, la gestion et la diffusion des données en Afrique. Les travaux se poursuivent afin de compléter et d’étendre ces plates-formes à l’ensemble des pays africains d’ici juillet 2013.

«Le programme est entièrement financé par la BAD et vise à couvrir tous les pays Africains et des organisations sous-régionales», nous explique Beejaye Kokil, directeur de la Division des statistiques économiques et sociales de la BAD. «La banque africaine de développement finance l’installation de cette plateforme Opendata aussi bien que la formation des experts qui vont assurer le suivi du programme. Une assistance est aussi prévu pour la logistique, pour les pays qui ne disposent pas de l’infrastructure nécessaire. Cette assistance se fait dans le cadre du programme de renforcement de capacités statistiques et vise à améliorer la diffusion et l’échange de l’information et des données».

La plate-forme Open Data est un outil qui permettra d’extraire les données, de créer et de partager ses propres rapports personnalisés, ainsi que de visualiser les informations liées à des thématiques, à des secteurs ou à des pays, sous forme de tableaux, de graphiques et de cartes. Grâce à cette plate-forme Open Data, les usagers peuvent accéder à un large éventail de données sur le développement des pays africains, recoupées à partir d’une variété de sources officielles, internationales et nationales. 

La plate-forme facilite également la collecte, l’analyse et la mutualisation des données entre les pays et avec les partenaires internationaux au développement. Elle offre à une variété d’utilisateurs, tels que les décideurs, experts, chercheurs, chefs d’entreprises et investisseurs du monde entier, l’opportunité, unique, d’accéder à des données fiables et actualisées sur l’Afrique. 

Les usagers peuvent visualiser l’évolution chronologique des indicateurs de développement, sur un laps de temps donné, mener une analyse approfondie aux niveaux national et régional, se servir des graphiques prêts à l’emploi – voire créer les leurs -, bloguer, partager leurs points de vue et travailler avec leurs pairs, faisant ainsi émerger une communauté d’utilisateurs avertis.

Le siège de la Banque Africaine de Développement à Tunis

Le siège de la Banque Africaine de Développement à Tunis

Une fois la plate-forme Open Data opérationnelle, les pays africains, dont la Tunisie, s’en serviront pour adresser tous leurs flux de données à la BAD et, éventuellement, aux autres partenaires internationaux au développement, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Commission de l’Union africaine (CUA) et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). 

Mais ce projet conditionnera-t-il les prochains prêts qu’octroiera la BAD aux pays africains, et à la Tunisie en particulier ? «L’allocation de l’aide financière de la Banque aux pays africains est fait d’après des critères bien définis qui sont disponibles sur le site de la Banque. L’adhésion ou non à la plateforme Opendata n’a aucune incidence sur l’allocation de l’aide de la banque aux pays membres», nous précise M. Kokil.

Cette plateforme Open Data s’inscrit dans un programme appelé “Autoroute de l’information” lancé, le 13 mars 2013, pour les 20 pays africains suivants : Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Cap-Vert, Éthiopie, Ghana, Malawi, Maroc, Mozambique, Namibie, Nigeria, Rwanda, République démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal, Sud-Soudan, Tanzanie, Tunisie, Zambie et Zimbabwe. 

Avec cette plate-forme Open Data, la BAD cherche à accroître de façon substantielle l’accès à des données de qualité, nécessaires à la gestion et au suivi des résultats de développement dans les pays africains – entre autres, la réalisation des OMD. La mise en place de cette plate-forme fait suite à un certain nombre d’initiatives importantes, tant mondiales que régionales, visant à élargir la disponibilité de données de qualité sur l’Afrique et, partant, à favoriser les prises de décision dûment motivées, la responsabilisation publique et la bonne gouvernance.

W.N d’après communiqué

Facebook Comments

Plus Populaires

To Top