En bref

Des hackers «algériens» menacent le gouvernement tunisien

Des hackers algériens menacent le gouvernement tunisienLe site du très puissant holding tunisien Poulina (poulina.com.tn) a été piraté par un groupe de pirates appelés Over-X. On ne sait pas si les hackers ont exploité la faille pour supprimer des données du site, mais ils ont défiguré la page d’accueil pour y laisser le logo d’un pingouin (en clin d’œil à Linux ?) puis un message écrit en arabe.

Des hackers algériens menacent le gouvernement tunisienLe site du très puissant holding tunisien Poulina (poulina.com.tn) a été piraté par un groupe de pirates appelés Over-X. On ne sait pas si les hackers ont exploité la faille pour supprimer des données du site, mais ils ont défiguré la page d’accueil pour y laisser le logo d’un pingouin (en clin d’œil à Linux ?) puis un message écrit en arabe.

«Message au gouvernement tunisien.

Ce sont les autorités tunisiennes qui sont responsables de la destruction de la Libye en armant l’opposition. On n’oublie pas que la Tunisie était un maillon entre la France et cette opposition (libyenne). Vous représentez le terrorisme qui veut détruire l’Algérie. L’Etat algérien ne sera pas clément avec les éléments (traités de souris dans le texte) qui passeront par la frontière algérienne dans le but de renforcer l’activité terroriste armée (en Algérie)

Capture d'écran du deface du site du groupe tunisien Poulina

Capture d’écran du deface du site du groupe tunisien Poulina

A noter que tôt le matin du mardi 24 septembre, le site de Poulina a été hacké la première fois par le groupe de pirates proche des islamistes, «Les Fallagas», et qui ont fait un deface de la page Index. Ce même groupe a également défiguré le site de Conect (organisation syndicale du patronat qui se donne comme mission de respecter la responsabilité sociale des entreprises), avant qu’il ne soit restauré à son état initial par le webmaster du site.

Rappelons toutefois que Conect a été formé après la chute du régime de Ben Ali et il est, plutôt, proche du gouvernement d’Ennahdha. Sa communication pendant la crise politique qui secoue la Tunisie -et qui dure jusqu’à aujourd’hui- est jugée floue (pour ne pas dire plutôt pro-gouvernement) par rapport à l’UTICA, l’autre organisme du patronat tunisien.

W.N

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