Google a confirmé sa stratégie, annoncée en début de semaine, qui consiste à fusionner Chrome OS et Android en une plateforme unique couvrant smartphones, tablettes, ordinateurs portables, et potentiellement d’autres appareils intelligents.
Selon Sameer Samat, président de l’écosystème Android, cette fusion vise à tirer parti de l’écosystème riche d’Android (Play Store, IA Gemini, mode multi-fenêtre) tout en conservant les atouts de Chrome OS : gestion des fenêtres, support Linux, extensions, sécurité robuste et mises à jour automatisées.
Le nouveau système, basé sur Android, promet une expérience homogène d’un appareil à l’autre, une meilleure fluidité pour les applications « grands écrans » (tablettes, laptops), ainsi qu’une simplification du développement pour les éditeurs.
Dimensions pratiques de la transition
Mode bureau intégré à Android 16+ : Android adopte déjà le multi-fenêtrage, le support des écrans externes et un terminal Linux, fonctionnalités jusqu’ici réservées à Chrome OS .
Prototype Pixel Laptop : Google testerait actuellement un prototype de « Pixel Laptop » fonctionnant sous Android avec interface de bureau.
Calendrier estimé : aucune date officielle n’a été annoncée, mais une intégration progressive est attendue fin 2025, avec des premiers appareils commercialisés en 2026.
Questions pendantes
Sécurité et mises à jour : Chrome OS est réputé pour ses mises à jour automatiques rapides et une sécurité renforcée, dont le futur système Android héritera peut‑être, mais cela reste à confirmer.
Expérience bureau : certains utilisateurs craignent qu’Android « redimensionné » ne reste une version mobile agrandie, plutôt qu’un véritable OS de bureau.
Compatibilité matérielle : l’avenir des Chromebooks existants, notamment les modèles Intel, dépendra de la politique de mises à jour post‑migration.
En réponse à Apple ?
Cette initiative rappelle la stratégie d’Apple, qui unifie étroitement iPhone, iPad et Mac via des bases communes (iOS/macOS). Google semble chercher à rapprocher ses écosystèmes pour rivaliser avec cette cohérence multiplateformes. L’intégration de l’intelligence artificielle Gemini à l’échelle du système renforce cette logique.
W.N d’après communiqué
