Le Togo bat les records en termes de demandes de brevets déposées par la gent féminine. Alors qu’à l’échelle mondiale, les hommes représentent la plus grande proportion de demandeurs de brevets, au Togo se sont les femmes qui souhaitent le plus protéger leurs inventions.
Jusqu’en 2017, le taux d’inventrices togolaises ayant déposé des demandes de brevets était de 57%, selon une étude réalisée par l’Office de propriété intellectuelle en Angleterre (citée par Statista).
Ce petit Etat de la côte ouest du continent africain mise, depuis quelques années, sur l’utilisation stratégique de la propriété intellectuelle en tant que nouveau facteur de développement socio-économique. D’ailleurs, pour booster davantage la croissance dans le pays, le gouvernement togolais travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) sur le rapprochement entre les acteurs économiques et les chercheurs.
Le Togo n’est pas le seul pays qui affiche un taux relativement élevé de femmes demandeuses de brevets. En Ouganda, qui se classe deuxième dans le monde, 44,5% des demandes de brevets ont été déposées par des femmes.
En troisième position, figure la Lettonie. Dans ce petit pays de la mer Baltique, 39% des demandeurs de brevets sont des femmes.
Dans le top 5 de ce classement du UK Intellectual Property Office, on retrouve deux autres pays africains : le Liberia et le Rwanda. Ces deux pays affichent respectivement des taux de demandes de brevets déposées par des femmes de 38 et 37%.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni arrivent, eux, en queue de classement (110e et 120e) avec des taux relativement faibles : 10 et 9,4% respectivement.
NJ
