En bref

Première tournée de la caravane nationale Tunisian Smart Cities

La première tournée de la caravane nationale Tunisian Smart Cities – une initiative portée par le ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique – s’est achevée le 1er mai 2019 de manière grandiose et conviviale autour d’un excellent repas dans la ville de Bizerte après une aventure qui s’est étalée sur 8 jours dans 10 villes tunisiennes.

Le nord-ouest et le centre au rendez-vous !

Loin de la capitale et des villes côtières, la caravane s’est dirigé dans une première phase vers trois villes du nord-ouest et du centre du pays à savoir Tabarka, Le Kef puis Kairouan. Le choix de Tabarka comme première ville sur la liste de la caravane n’est pas fortuit. Une cinquantaine de professionnels du tourisme ont déjà préparé le terrain et se sont rassemblés au sein de l’association civile « Jendouba 2050 » pour faire de cette région, longtemps négligée comme d’ailleurs toute la région, une ville intelligente.

Le maire de la ville a précisé, à l’occasion, que la région disposait d’un ensemble d’opportunités économiques non exploitées (sylviculture, halieutique, plaisance, tourisme culturel,…) à valoriser dans l’intérêt des générations futures.

Après Tabarka, la caravane s’est rendue au Kef où le maire de la région, Amor Idoudi, a félicité l’initiative de l’association Tunisian Smart City pour avoir choisi cette région comme l’une des futures villes intelligentes. Afin de donner un coup de pouce réel et encourageant à cette décision, il a annoncé que le conseil municipal de la ville créerait très bientôt une commission spéciale « Smart City » afin d’intégrer un ou plusieurs périmètres smart city.

Vient ensuite Kairouan, la première ville tunisienne choisie dans le programme national Tunisia Smart City et soutenue par l’UIT (Union internationale des télécommunications), qui relève de l’ONU.  D’après Amal Hidri, chargée du dossier Smart City dans cette commune, Kairouan était depuis longtemps une ville intelligente par excellence avec une planification et gestion des réseaux d’eau intelligentes.

Tozeur, Gabés et Sfax osent être Smart

A Tozeur, le gouverneur Aymen Bejaoui n’a pas manqué de rappeler que la ville dispose de nombreux experts maîtrisant les besoins régionaux et locaux pour les 10 prochaines années. La ville a déjà développé des programmes intelligents d’éclairage, de gestion des déchets et de la qualité de l’eau, selon l’adjointe du maire de la ville, Wassila Hedfi.

A Gabés, le maire, Habib Dhaouadi, a affirmé que la municipalité s’était déjà engagée dans l’amélioration de la gestion de la qualité de vie des citoyens, avec des partenaires de coopération internationale.

La dernière station de cette deuxième phase a été la capitale économique du pays, Sfax, où le représentant du maire, Mounir Affes, a indiqué que la ville s’était engagée dans le processus de développement de la Smart City en partenariat avec l’association ATSS. Ce processus localisé dans la médina concerne particulièrement les composantes d’éclairage et d’environnement intelligent, en plus de la protection des immeubles qui présentent des risques d’effondrement.

De Mahdia à Carthage, un engagement qui fait grandir

A Mahdia, le directeur de l’ISI Mahdia a rappelé que l’établissement était d’emblée engagé dans l’innovation technologique au service de la qualité de vie des citoyens, à l’instar de solutions d’éclairage public et de gestion des déchets ménagers développés pour le compte de la municipalité.

A Sousse, le directeur de la Novation City a souligné que les start-ups du technopôle développaient des applications de reporting citoyen (défauts de qualité des services collectifs), ainsi que des solutions de services administratifs (signatures légalisées, extraits de naissance), financiers (crypto-monnaie locale) digitalisés.

Le maire de Hammamet, Moez Mrad, a, lui, rappelé que le 18 février 2017, la ville avait accueilli le premier séminaire Smart city. Le Conseil municipal a d’ailleurs été le premier, à l’échelle nationale, à constituer une commission permanente dédiée à la Smart city et à la digitalisation des organisations.

La ville de Carthage a marqué la clôture de la première tournée de la Caravane nationale Tunisian Smart Cities en présence du ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf et du président de l’Association Tunisian Smart Cities, Borhène Dhaouadi. Ce dernier a affirmé que la synthèse de cette première tournée permettrait de réunir l’ensemble des initiatives isolées dans le cadre d’un master plan à présenter lors de l’événement Afric’up qui aura lieu du 24 au 26 septembre 2019 à Tunis.

Depuis communiqué 

 

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