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Qu’est ce que le Low Code et le No Code ?

Crée en 1998, le groupe Wevioo possède à ce jour, après 22 ans d’activité, une présence internationale importante avec 350 collaborateurs, cinq bureaux internationaux et trente pays d’interventions tant bien dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) qu’en Europe ou encore en Amérique du Nord. Partenaire engagé auprès de ses clients, Wevioo est un cabinet international aux multiples services d’accompagnement dans le consulting, le digital et l’innovation opérant principalement dans les secteurs de la supply chain, de l’industrie, de la finance et du secteur public.

Parmi les projets les plus récents sur lesquels travaille l’entreprise ; la promotion des technologies Low Code en Afrique du Nord. Wevioo s’est associée à CodeLab, une entreprise saoudienne spécialisée dans la mise en œuvre de solutions de transformation digitale (lire notre article), dans  l’objectif de construire le plus grand centre d’expertise en compétence Low Code dans cette région cible.

Pour en parler, nous avons invité dans le 138e épisode de Digiclub, powered by Topnet et Huawei Technologies, Khaled Ben Driss, directeur associé chez Wevioo.

Précisant ce que sont le Low Code et le No Code, il affirme que ces technologies existantes depuis des décennies se réinventent en permanence pour aider les développeurs, experts ou novices, dans la création de leurs plateformes numériques. « Le Low Code, ou le No Code, c’est dire qu’il y a un outil qui me permet d’aller plus vite, plus sûr sur certains types de projets, pas tous. », explique Khaled Ben Driss. « Il faut un minimum de background [connaissances] techniques pour comprendre ce qu’il se passe. » ajoute-t-il.

Le CTO de Wevioo appuie ce dernier point afin de nuancer le fait que ces nouvelles techniques de développement web sont certes facile d’utilisation mais un minimum de formation au codage est nécessaire à leur utilisation.

Le Low Code et le No Code ne sont, cependant pas la même chose, leur fonctionnement et leur objectif d’utilisation diffère. En effet, le No Code, de par son nom, fait référence à l’absence de codage. L’invité de Digiclub défini ainsi le No Code comme « une tendance. »

« Il n’y a pas besoin de codage et à ce moment-là nous remarquons que les choses qui peuvent être faites sont assez limitées car tout a été préconfiguré […] Le mouvement aujourd’hui est d’augmenter la quantité de choses prêtes pour pouvoir créer ces applications », explique-t-il. « Le No Code est destiné aux freelancers, aux petites entreprises qui n’ont pas d’IT. », précise-t-il.

Le Low Code, quant à lui, demande un minimum de codage, mais cette méthode reste plus rapide que le développement classique permettant ainsi de répondre aux besoins du client dans des délais plus courts et donc ainsi satisfaire ces besoins plus rapidement. Cependant, si la technique du Low Code ne correspond pas aux besoins du client, celle-ci n’est pas utilisée ou proposée dans un premier lieu, souligne Khaled Ben Driss.

Deux nouvelles technologies qui innovent le domaine du développement web mais qui permettent également de satisfaire les besoins des clients plus brièvement. Le Low Code et le No Code verront donc, d’après Khaled Ben Driss, leur utilisation croitre dans les années à venir.

L’interview au complet est disponible en version audio sur notre canal SoundCloud et en vidéo sur notre chaîne Youtube.

Meriem Choukaïr 

 

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