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Sommet international de l’innovation: La technologie peut-elle éradiquer le chômage en Tunisie?

Sommet international de l'innovation: La technologie peut-elle éradiquer le chômage en Tunisie?

«La technologie est une occasion pour repenser notre façon de faire les choses et de se récréer des opportunités et de sortir des sentier battus. C’est un porteur pour l’industrie et un levier pour le développement économique et social», a déclaré en substance Taoufik Jelassi, Ministre des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, venu inaugurer le premier sommet international de l’innovation qui s’est déroulé les 19 et 20 septembre à la médina de Yasmine Hammamet. Le ministre n’a pas manqué de faire un état des lieux sur l’innovation et l’entreprenariat en Tunisie ainsi que les problématique du marché local.

Sommet international de l'innovation: La technologie peut-elle éradiquer le chômage en Tunisie?«La technologie est une occasion pour repenser notre façon de faire les choses et de se récréer des opportunités et de sortir des sentier battus. C’est un porteur pour l’industrie et un levier pour le développement économique et social», a déclaré en substance Taoufik Jelassi, Ministre des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, venu inaugurer le premier sommet international de l’innovation qui s’est déroulé les 19 et 20 septembre à la médina de Yasmine Hammamet. Le ministre n’a pas manqué de faire un état des lieux sur l’innovation et l’entreprenariat en Tunisie ainsi que les problématique du marché local. 

«240.000 chômeurs sont actuellement à la recherche d’un emploi en Tunisie. Malgré le fait qu’il aient des bac plus 2, 3, 8 et même des bacs plus 10 à l’instar de 400 doctorants en biologie. On possède donc des diplômés du supérieur dont une partie passe son temps dans les cafés! Quel gâchis! Pourquoi ne pas capitaliser sur ce savoir pour créer quelque chose ?», s’est-il demandé. 

Le ministre des TIC a préconisé à ce qu’on encourager davantage le partenariat avec le privé sur la formation professionnelle : «On a considérablement avancé sur l’écosystème entrepreneurial ! […] Mais ce qui nous a manqué jusqu’à maintenant c’est le coaching (accompagnement, business plan, etc.). Mais on travaille actuellement afin de pallier ce point».

Le ministre a par ailleurs adressé un message factuel, en rappelant que la fonction publique était saturée et que l’Etat ne peut créer suffisamment d’emploi chaque année pour les 80 mille diplômés de l’enseignement supérieur. «Le secteur public ne peut pas embaucher. Les sociétés privées non. Ces dernières sont à 92% des petites et moyennes entreprises. La seule solution demeure, donc, la technologie et les projets y attenant. Créez-vous vos propres opportunités !», a fini par marteler le responsable.

Organisé par IT Grapes et la société La Paix, cet événement dédié à la technologie mobile et aux TIC, s’est déroulé juste avant l’ouverture du séminaire ICT4 All 2014. Ce sommet a en outre vu la participation de personnalités et d’experts de renommée internationale, venus évoquer les dernières tendances en termes d’investissement, de Cloud Computing ou encore d’écosystèmes liés à l’innovation. 

David Barrett, Fondateur d’Expensify, est venu présenter son application mobile qui est une solution de gestion de notes de frais via un système de reconnaissances des caractères grâce aux capteurs photos des smartphones. 

Alberto Selliti, professeur responsable du département informatique de l’université de Bolzano en Italie,  a par la suite, tenté de percer les secrets de réussite de l’emblématique Sillicon Valley, un lopin de terre de 100 km carrés où sont sorties les découvertes technologiques les plus importantes  de ce siècle (Intel, Apple, IBM, etc.).

Partant d’un retour d’expérience quant à l’envoi d’étudiants italiens à la Sillicon Valley à l’occasion d’échanges universitaires, le professeur a déclaré qu’il s’agissait «d’une zone de proximité qui réunit à la fois 3 composantes essentielles à la création de nouvelle technologie».C’est à dire la recherche (pôle technologiques, universités, etc.), l’investissement (grandes compagnies) et le marché. «Pour cela, la Sillicon Valley regorge de talents et de compétences issues du monde entier (diversité culturelle, ndlr)», a expliqué Alberto Selliti qui, en outre, a recommandé de s’inspirer de cette expérience qui selon lui, parait tout à fait impossible à recréer, vu le contexte historique.

Mohamed Mehdi

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