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Honoris inaugure le premier centre de simulation médicale dans l’Afrique du nord

Une bonne nouvelle pour le corps médical et paramédical, le premier centre de simulation médicale dans l’Afrique du nord vient d’être inauguré, ce samedi 10 Novembre à Tunis. Un centre destiné à la formation continue et au développement de la recherche et des sciences théoriques et appliquées dans le secteur de la santé.

L’événement a été marqué, entre autre, par la présence de son excellence l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor.

D’un coût avoisinant les 4 millions de dinars, ce centre va permettre aux médecins, étudiants, internes, résidents, et formateurs en médecine des simulations des techniques et un perfectionnement de la pratique. Il ouvrira ses portes également aux paramédicaux, secouristes, ambulanciers et dans un second temps, aux particuliers et assurera des formations dans différents domaines : Anesthésie et réanimation, urgences, secourisme, obstétrique, soins infirmiers, pédiatrie, communication médicale, échographie, cardiologie, simulation procédurale et recherche clinique.

Les objectifs du centre de simulation médicale se résument comme suit :
• Réaliser ou mettre à disposition des outils de formation
• Apporter soutien et aide méthodologique
• Mettre à disposition des équipements liés à des techniques de simulation spécifiques (mannequin haute-fidélité, bassin d’accouchement, bras de perfusion)
• Élaborer des projets de recherche
• Réaliser des actions de communication nationales et internationales (publications, congrès)
• Être un centre de référence pour certains types de simulation
• Evaluation de l’apprentissage des apprenants en termes de connaissances, compétences et attitudes acquises

Occupant une superficie de 2500 mètres carrés, ce centre est le premier de son genre offrant aux pratiquants et étudiants du secteur médical une structure de formation avec différentes spécialités résolvant le problème du nombre réduit des établissements de formation médicale, selon Amira Guermazi, conseillère du ministre de l’enseignement supérieur.

Mme Guermazi a, par ailleurs, souligné le nombre croissant d’étudiants en médecine et paramédical en Tunisie, d’où l’importance de la mise en place d’un centre pareil.

Pour sa part, la directrice générale du groupe Université Centrale, Houbeb Ajmi, a précisé que ce nouveau centre de simulation est paré d’équipements des plus modernes qui assureront une formation paramédicale solide. « Les étudiants seront confrontés à des situations d’urgence de la vie réelle », a-t-elle déclaré.

Ce nouveau centre dispose d’espaces de formation dotés d’une technologie de transmission et de partage des séances de simulation ainsi que d’équipements et matériels de haute-fidélité, tels que les mannequins et simulateurs permettant un entrainement aux procédures et gestes d’urgences, les Simulateurs procéduraux qui permettent un apprentissage par la répétition de gestes dans une procédure, le plus souvent technique, et cela sans risque pour le patient…

De son côté, le CEO de HUU, Luis Lopez, venu de Miami spécialement pour cette occasion, a déclaré « L’idée était d’avoir un centre complètement équipé, couvrant les différentes disciplines paramédicales. Pour ce faire, on s’est appuyé sur l’expertise de plusieurs spécialistes du domaine, tunisiens mais aussi américains ».


La directrice de l’école de santé Wafa Troudi a précisé que ce centre sera accrédité dans un délai de 6 mois. Il accueillera au début les étudiants de Honoris avant d’être ouvert aux autres étudiants et professionnels du domaine.

Wafa Troudi a aussi rappelé que la simulation en matière de formation réduit les dangers pour le malade et offre aux médecins plus de confiance tout en améliorant la technique de communication avec le malade. Elle a conclu sa déclaration en annonçant que le groupe Université Centrale est en pleine négociation pour un potentiel partenariat avec University South Dakota.


A noter que le centre sera dirigé par Pr Chedli Dziri, chirurgien de formation et fondateur du centre de médecine expérimentale.

Zeyneb Dridi

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