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Le ministère des TIC supprime les autorisations pour les Publinets et les Taxiphones

Le ministère des TIC supprime les autorisations pour les Publinets et les Taxiphones

Le ministère des Technologies de l’information et de la communication vient d’opérer de grandes mises-à-jour dans le secteur TIC en Tunisie garantissant plus d’ouverture et de transparence. Sur le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) numéro 73 du 10 septembre 2013, une série d’arrêtés touchant les conditions d’ouverture des centres publics de télécommunications, notamment les Publinets et les Taxiphones, ont été publiés officiellement.

Le ministère des TIC supprime les autorisations pour les Publinets et les TaxiphonesLe ministère des Technologies de l’information et de la communication vient d’opérer de grandes mises-à-jour dans le secteur TIC en Tunisie garantissant plus d’ouverture et de transparence. Sur le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) numéro 73 du 10 septembre 2013, une série d’arrêtés touchant les conditions d’ouverture des centres publics de télécommunications, notamment les Publinets et les Taxiphones, ont été publiés officiellement.

«Avant, pour ouvrir un Publinet ou un Taxiphone, il fallait avoir une autorisation», précise Habib Dabbabi, chargé de mission au sein du cabinet du ministre. «Pour éviter le copinage et les octrois sur des bases subjectives (appartenance idéologique/politique, ndlr), le ministère des TIC a substitué à ce système d’autorisations celui du cahier des charges». 

Or, en lisant les conditions de ce dernier (disponible intégralement sur le JORT N°73), il n’offre pas vraiment d’avantages aux Publinets face à la dure concurrence des salons de thé. Plusieurs d’entre eux proposent, en effet, le wifi gratuitement avec la consommation. 

«Soyons clairs sur un point. Avec ces arrêtés, nous créons déjà une base saine pour ces deux métiers. Après, tous les scenarios seront à étudier pour sauver le business de ces Publinet et Taxiphones», répond M. Dabbabi. 

Et si un Publinet se met à vendre à son tour du café ? Faut-il rappeler que les salons de thé tunisiens proposent l’Internet sans que ça soit dicté par leur cahier des charges ? «Là, chacun aura à gérer son business case comme bon il lui semble, tant qu’il respecte les conditions du cahier des charges».

En d’autres termes, si un Publinet n’a pas le droit de vendre du café puisque cette activité est régie par un autre cahier des charges, il peut offrir gratuitement la consommation avec la connexion. Ce n’est pas illégal tant qu’il y trouvera financièrement son compte. En gros, il faut que le propriétaire soit un peu créatif et trouve une stratégie marketing qui lui permettra de booster son business dans la légalité. 

Rappelons que d’après les statistiques, environ 250 Publinets et 500 Taxiphones sont toujours ouverts en Tunisie. Ces derniers ont d’ailleurs bénéficié en 2013 d’une convention avec les 3 opérateurs, notamment Tunisie Telecom, pour devenir également leurs centres de service (point de vente, SAV, etc.).

Toujours dans le même JORT, et par arrêté signé par le président du gouvernement Ali Laarayedh, le ministère des TIC a officialisé la nouvelle organisation des bandes de fréquences allouées à la Tunisie. Le but ? Optimiser nos ressources hertziennes. Cette réorganisation est nécessaire afin de libérer des fréquences pour la TNT et surtout le prochain lancement de la 4G en Tunisie.

Welid Naffati

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