En bref

SpaceX demande l’autorisation de commercialiser StarLink en Tunisie

La société SpaceX d’Elon Musk a demandé  aux autorités tunisiennes l’autorisation de commercialiser le service de connexion à l’internet très haut débit via sa flotte de satellite à basse altitude, StarLink.

SpaceX a, rappelons-le, annoncé qu’elle comptait consolider son positionnement en Afrique avec une présence dans pas moins de 23 pays africains dont l’Ile Maurice, l’Angola, le Zimbabwe, le Rwanda, le Bénin ou encore le Maroc.

D’après nos informations, le ministère des Technologies de la communication examine depuis quelques mois la possibilité de créer une licence avec procédure allégée adaptée à la nouvelle technologie utilisée par SpaceX ; la réglementation en vigueur ne permettant pas de vendre des abonnements satellitaires, sauf pour les satellites géostationnaires VSAT.

Afin d’éviter une concurrence directe avec les opérateurs télécom de la place (Tunisie Telecom, Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie), la licence demandée par SpaceX se limitera aux zones reculée et rurales de la Tunisie et les zones dont le raccordement au très haut débit via les réseaux classiques des télécoms est difficile. En gros, les zones peu, voire même jamais rentables pour les opérateurs télécom. Ce qui est le Business model même de StarLink, du moins pour les pays en voie de développement comme ceux en Afrique.

Toujours d’après nos sources, SpaceX a décliné la proposition du ministère sur la commercialisation de StarLink sous forme de contrat de partenariat par les opérateurs télécoms. L’entreprise américaine préfère gérer d’elle-même le volet logistique et commercial après obtention de la licence.

D’après ce que nous avons pu obtenir comme informations, le texte de cette licence spéciale devrait être prêt bientôt pour ensuite être soumis à l’approbation des différentes parties prenantes.

Plusieurs pays sont au même cas que la Tunisie vue que la réglementation relative à cette technologie (internet via satellite non géostationnaire) n’a été approuvée que lors de la dernière conférence mondiale des radiocommunications (CMR) en 2019.

 

WN

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