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Netlinks Day 2014 à l’INSAT : Y’a-t-il des innovations TIC en Tunisie ?

Netlinks Day 2014 à l’INSAT : Y’a-t-il des innovations TIC en Tunisie ?

C’est à l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) que Netlinks a organisé, dimanche 13 avril, la 4ème édition de “Netlinks Day”. L’évènement s’est déroulé dans le cadre de la journée Nationale des TICs, sous le thème «Black and White» avec la participation des cinq entités Netlinks : l’École Nationale des Sciences de l’Informatique (ENSI), l’INSAT, l’Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis (ISET’COM), l’Ecole Supérieure des Communications de Tunis (Sup’Com) et enfin l’Institut Supérieur des Art Multimédias de la Mannouba (ISAMM).

Netlinks Day 2014 à l’INSAT : Y’a-t-il des innovations TIC en Tunisie ?C’est à l’Institut national des sciences appliquées et de technologie (INSAT) que Netlinks a organisé, dimanche 13 avril, la 4ème édition de “Netlinks Day”. L’évènement s’est déroulé dans le cadre de la journée Nationale des TICs, sous le thème «Black and White» avec la participation des cinq entités Netlinks : l’École Nationale des Sciences de l’Informatique (ENSI), l’INSAT, l’Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis (ISET’COM), l’Ecole Supérieure des Communications de Tunis (Sup’Com) et enfin l’Institut Supérieur des Art Multimédias de la Mannouba (ISAMM). 

L’évènement était l’occasion pour parler des différentes technologies à travers plusieurs présentations, et exposer les projets innovateurs des différents étudiants, le tout dans une bonne ambiance artistique. 

Au hall de l’INSAT, on a pu découvrir deux expositions. La première celle de l’imprimante 3D de la société AME (Additive Manufacturing Engeneering) qui est la première société tunisienne à utiliser la technique additive pour la construction des différents objets de l’imprimante et qui sont très rigides et utilisés dans différents domaines comme l’architecture, la mécanique, la décoration etc. La deuxième exposition revient à la société PEAKSOURCE et qui consiste en un hologramme.

Les étudiants ont également présenté leurs projets. On commence par le Bus Tracker, cette application qui permet de ne plus rater le bus grâce à un système GPS qui détecte sa position et vous informe de son arrivée à la station de votre choix tout en tenant compte de la circulation. Une autre application est le Netlinks Virtual Local qui consiste à créer un espace virtuel de communication entre les membres du club Netlinks en utilisant la réalité virtuelle. 

Wake Up est une application qui va aider énormément ceux qui ont un sommeil très lourd les empêchant de se réveiller le matin. Cette appli va, en effet, permettre de réveiller une personne avec tous les moyens possibles (allumer la lumière, tirer le rideau, faire vibrer le lit etc.). On retrouve aussi le Health Bracelet qui va mesurer les battements de cœur et les envoyer à un appareil mobile par la suite pour les analyser. Elle présente aussi une option SMS qui envoie ces informations au médecin ou une personne proche en cas de danger (battement <60 ou >90). Un autre projet est Ticketi qui consiste à réserver une place (à la poste par exemple) pour aider à gagner du temps et ne plus attendre. 

Mais l’application qui semble être la plus intéressante pour une utilisation quotidienne est celle de Smart Alarm. Cette dernière permet de sécuriser sa voiture en envoyant des notifications en cas de tentative de vol, avec la possibilité de retracer la voiture par GPS, l’enregistrement vidéo et la prise des photos grâce à l’intérieur de la voiture par le biais d’une caméra cachée.

Houssem Eddine Lassoued

Houssem Eddine Lassoued

Application gratuite ou payante ?

Mais quel business model choisir pour son application ? Faut-il qu’elle soit payante ou gratuite ? Pour aborder ce sujet, une présentation a été faite à l’auditorium de l’INSAT par Houssem Eddine Lassoued, professeur à l’Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies (ESPRIT) et coordinateur Google Developer Groups (GDG) Tunis. Ce dernier a livré une petite comparaison des deux types d’application et a expliqué qu’il y avait une autre alternative qui est l’APP Purchase. C’est un concept qui mélange les deux genres : le téléchargement de l’application est gratuit mais pour utiliser certaines fonctionnalités on peut acheter (comme avoir des vies supplémentaires dans un jeu par exemple). Il a rajouté par la suite qu’on peut toujours opter pour les liens sponsorisés et bannières insérés à l’intérieur de l’application et ce, grâce aux régies pub comme airpush ou admob. Il a ainsi cité des appli à succès comme Angry Birds, Instagram et Flappy Bird. Cette dernière appli a été produite en 3 jours et rapporte, d’après les estimations 50000 dollars par jour à son propriétaire.

Traditionnel learning ou e-learning ?

Avec une société de plus en plus connectée, est-il temps de passer à l’apprentissage à distance au lieu des études traditionnelles ? Christophe Batier, directeur technique du service Icap de l’université Lyon1 a rappelé l’importance de la technologie qui fait partie de notre vie quotidienne. «On vit dans le numérique. D’ailleurs 80 % des bébés qui naissent ont déjà leurs photos sur Facebook», a-t-il déclaré sur une note humoristique. 

Il a ainsi insisté sur l’importance des données sur Internet et qu’il faut utiliser les nouvelles technologies dans l’enseignement pour motiver les étudiants (par exemple utiliser Twitter pour apprendre, innover, créer des interactions etc.). «Personne ne peut nier aujourd’hui qu’il a appris quelques chose sur Internet», a-t-il noté à juste titre.

Web apps ou Native ?

Pour parler de ce sujet, Mahdi Njim, Directeur et Manager de DISYCS, a rappelé l’importance d’être un développeur aujourd’hui et ce qu’offre la technologie qui facilite énormément la conception et le développement d’applications. Pour choisir entre le web et le native, il a affirmé qu’il faut combiner les deux car le mobile est très utilisé (Angry bird a atteint 5 millions de téléchargement en 2 ans). Il a rajouté aussi que le HTML5 aide énormément dans le développement des applications et qu’il faut optimiser le code pour éviter les problèmes de performance.  

Au cours d’un workshop, le robot NAO, petit robot humanoïde de 58cm, pesant 5kg et développé par ALDEBARAN Robotics, a été dévoilé aux présents. Venu spécialement de France, ce petit robot possède des capacités sociales assez évoluée : il peut parler, analyser un ton ou l’expression du visage.

Ce robot représente l’esprit de cet événement de Netlinks : C’est à dire combiner art et technologie pour offrir une vision sur l’évolution technologique dans le domaine des TIC, notamment plus de confort dans notre vie quotidienne. Mais le but final était de montrer qu’en Tunisie, et malgré nos moyens très limités, on arrive quand même à faire de l’innovation technologique.

Ali Achour 

 

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